Vues de l'exposition Erg de Catharina Van Eetvelde, à la Galerie Anne Barrault, Paris 2010
"C’est pourquoi Erg ne suit pas une quelconque linéarité. Le dessin qui se meut ne sait pas ce que veut dire sa propre ligne. Il revient sur lui-même car il est un questionnement sur le début des choses. Il est poreux à toutes sortes d’influences et aussi d’effacements. Pourrait ne pas exister : il s’échafaude. S’escorte. Se teste. Catharina dessine à la main ; en revanche, le dessin vectoriel ne définit pas des points mais des formes dont les dimensions ne sont pas imposées. Le « control Z » permet surtout de revenir en arrière sans pour autant annihiler le dessin, contrairement à une gomme. Tout étant soumis au « control Z », tout est retravaillé, rhizomé. C’est une ponctualité. Erg offre autant qu’il dérobe la possibilité ténue de l’Être et d’un monde qui se menace sans cesse de son impossibilité. En même temps, il est comme poussé par une certaine nécessité." (extrait du texte de Olivier Secardin pour l'exposition Erg)
Remarquant des points communs entre les dessins de Catharina Van Eetvelde (vus chez Anne Barrault) qui mèle dessins manuels et impressions de fichiers sortis de l'ordinateur ou encore dedans et l'expo (Number[s]) vue sur le web de Darren Bader à Eighth Veil (et la question de l'objet comme fichier), où à partir d'une ligne continue (timeline) de chiffres sur le mur de la galerie, Bader insère objets, oeuvres, citations, installations sonores dans cette suite numérique, l'oeuvre étant une visualisation alternative possible d'un numéro de la série ... images de Darren Bader ci-dessous ...
insert / bifurcation vers un souvenir de Sean Snyder chez Crousel
puis glissant sur Sylvia Bachli vers d'autres souvenirs d'un art qu'on pourrait dire inspiré des ruines du numérique (Joelle Tuerlinckx, Sean Snyder) autour de l'idée de la ligne continue et comment divers médium/natures d'objet se connectent sur elle
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