mercredi 29 septembre 2010

Etienne Martin & Co

Suite à la découverte du travail d'Etienne Martin au Centre Pompidou ce sont surtout ses collages/assemblages d'objet ouvrable-refermable en tissu qui m'ont sidérés. Dans une veine surréaliste, en 1949, il commence les passementeries, sortent d'autels personnels, entre art africain et proto-Fluxus/Joseph Cornell, qui m'ont du coup fait penser au travail de Helio Oiticica puis à Isa Genzken, pour les strates de ses manteaux. Malheureusement internet fournit beaucoup d'images de ses demeures (en bois ou en pierre pour des sculptures publiques ridicules) assez hideuses et lourdes. Il faut ré-évaluer ses sculptures textiles et ses quelques filiations plus pop ou actuelles que je propose permettent de mieux voir ce travail de collages pictural en même temps que sculptures plates à double face, tramées comme des écrans, multiples surfaces épaisses et abstraites dans leurs détails. Point d'équilibre parfait entre Image et volume, figure nette/symétrique et brouillage abstrait. Il ouvre un véritable univers à lui seul ici ... Quelques images trouvées sur le web + des vues de l'expo + des échos et souvenirs d'autres artistes plus récents.



Deux Passementeries de 1949, présentées ouvertes






Helio Oiticica, vu à la tate Modern : B17 glass bolide, hommage a Mondrian, 1965



Lili Reynaud Dewar, interpretation recalling (détail)



Etienne Martin, passementerie, 1949


Isa Genzken, Munster Liedfrauen Kirche Projekt, 2007 (détail)



Louise Bourgeois, seven in bed,


Annette Messager, caoutchou-croix, 2002-2003

Etienne Martin, Manteau, 1962 (en 2 parties superposées et décalées, devant sur socle et arrière plan mural suspendu)


Lili Reynaud Dewar, les garçons sauvages, 2005


Etienne Martin, paravent


Lili reynaud Dewar, non identifié (vu à la Fondation Ricard, 2008)

Etienne Martin, le mur-verseau, 1982-83 (+ détail ci-dessous)


détail d'une sculpture d'Isa Genzken (vue à Hamburger Bahnhof en 2007)



Claes Oldenburg, soft lightswitches



Robert Morris, house of vetti II, 1983

Aucun commentaire: