mercredi 8 février 2012

Autour des trous

Jean Atlan,non identifié, 1951


Une petite série d'oeuvres, découvertes ces dernières semaines pour la pluplart (lors d'expos, dans des catalogues, magazines ou sur le net), et réunies de façon intuitives, entre tendances très contemporaines et travail, non pas sur le geste expressif, mais sur la fluidité, l'arabesque, les changements de plans, le plan qui se gondole, les morceaux qui s'aplatissent, les trous, entre autres sujets ...






Lamarche/Ovize, Portraits d’artistes, l’oreille, 2011, techniques diverses sur papier, 40 x 50 cm






Mark Manders, Still Life with Interconnected Holes, 2006 matériaux divers


Jean Atlan, paysage perpétuel, 1945


Helen Chadwick, meat abstract#2, 1989

Janaina Tschäpe, photographie vue dans l'exposition Dream particules, 2011,
Carlier Gebauer, Berlin


Charline Van Heyl, Igitur, 2008, 208 x 198 cm








Paul Schamberg, machine forms, 1916






Elizabeth Murray, careless love, 1995-96







Sarah Tritz, le totem, 2010, (détail)









Tony Oursler, crystal suspension cave, 2009





Alain Séchas, sans titre 17, 2010, 185 x 115 cm





Matthew Stone, oeuvre non identifiée (photographie) présentée dans l'exposition Optimism as cultural rebellion, New York








Helen Chadwick, meat abstract, 1989





Lesley Vance, Untitled (14), 2009, 40.6 x 30.5 cm





Joseph Montgomery, Image One Hundred Twenty-Seven, 2009–2011, matériaux divers








Enrico Prampolini, état d'âme plastique marin, 32 x 41 cm , 1937





Joseph Montgomery, image one hundred nineteen, 2011, aluminium, toile, carton, platre et peinture à l'huile sur papier, 25 x 29 x 7 cm







mardi 7 février 2012

Eugene Von Brunenchenhein



J’ai découvert il y a quelques jours sur le net en cherchant tout autre chose, cet artiste américain, né en 1910 et mort en 1983. Il fait partie de l’outsider art, pas du coté, fou/handicapé, mais comme autodidacte : n’ayant pas exposé de son vivant, faisant les choses en cercle clos, mais avec énormément d’engagement et de cohérence : un moderne malgré lui. Produisant des peintures abstraites, photographies de studio (des nus de sa femme Marie) et petites sculptures faites d’ossements de poulets (années 70) et quelques céramiques. Vus sous un œil contemporains, les 3 médiums et types de productions mises en relation s’électrisent et stimulent l’imaginaire et l’attention aux formes, alors que isolément, sans doute moins. Mais justement, cet artiste fait aussi écho à d’autres manières de faire de l’art, de se penser soi dans la vie, de penser la production dans la vie, son économie (sexuelle et financière), mais aussi le rapport à l’intime, aux formes, à l’histoire de l’art. Bref de bousculer un peu l’image qu’on a de soi même quand on regarde ce qu’on fait comme art et de l’assumer sans l’orthonormer pour rentrer dans les clous du contemporain : comme Nauman, Tuttle, Thek, Conner, Kelley, Rondinone l’ont fait pour nous, un peu plus tard que Bruenchenhein ou Klee un peu avant. Il a été exposé par Szeemann lors de la Biennale de Lyon 1997.



Pour résumer, il a toujours beaucoup écrit (de la poésie), s’est intéressé à l’horticulture (voir ses formes qui évoquent Blake, Ernst ou Matta), il crée des années 40 (photos et céramiques) aux années 70. Il sera boulanger pour vivre. Sa peinture date des années 50 (vision psychédéliques et nucléaires) s’arrête puis reprend dans les années 70 avec des architectures utopiques. Il peignait à plat sur une table, le soir ou la nuit, sous éclairage électrique donc. D’abord avec des pinceaux puis rapidement avec ses doigts et divers outils de boulangerie qui lui permettait de gratter, frotter, peigner, étaler les pigments.







Je renvoie sur le site officiel, qui met à disposition des scans 300dpi de ses peintures, des images et des infos avec générosité, ou bien, le site d’une galerie qui le représente.

vendredi 3 février 2012

Digestion

Marina Pinsky, oeuvre non identifiée (photographie) présentée dans l'exposition Department of water & power, 2011





Une collecte intuitive de découvertes récentes avec des échos plus anciens, autour de la nature morte, encore et toujours, en focalisant sur sa construction/composition : sa recette. Ou comment organiser la rencontre entre divers natures et divers moments de la matières : état de transit, digestion, assimilation (ou pas) ...




Margaret Lee & Michele Abeles, non identifié



Corin Hewitt, photographie non identifiée




Carole Bove, nut in a shell, 2010 (bronze ?)



Sarah Lucas, au naturel, 1994, matelas, seau, melon, oranges, concombres, 84 x 168 x 145 cm






Ida Ekblad, détail de l'installation à la Bonniers Konsthall, 2010, objet divers dans béton coloré.





Corin Hewitt, The Grey Flame and the Brown Light, 2010, performance (en voir plus en vidéo)




Sarah Tritz et Maxime Thieffine, Soleil froissé, 2011, Encre et pigment sur plâtre, crochets, impression jet d'encre sur papier mat, colle. 40 x 30 x 3 cm





Helen Chadwick, meat abstract #2, 1989 photographie



Marina Pinsky, untitled, de la série Department of water & power, 2010(?)



David Renggli, perspektiven, 2002, photographie



Edward Wadsworth, composition on pink ground, date inconnue




Georges Rohner, pipe, boule et livres, 1981





Cheyney Thompson, CT-C4, 2003, acrylique sur organza




Ryan McLaughlin, monti collage, 2010, huile sur contreplaqué, 43 x 50 cm





Marina Pinksy, non identifié



Julien Pastor, Figure à trou (roy), vue de l'exposition Milieux Fossiles (Avec Marie Preston) à la galerie époque(s), 2011