jeudi 31 décembre 2009

Best of 2009 - Les expos

Les meilleures expositions collectives




Le travail de Rivière (Commissaire Claire le Restif) au Credac. Une expo qui est à la fois un geste personnel et une rétrospective qui croise habillement de nombreuses pratiques de l'art de ces 10 dernières années, le travail que devrait faire les musées...



reproduction rigoureusement exact à la Galerie Chez Valentin. Une expo collective discrète qui croise des Picabia, Man Ray, Hans Bellmer avec du contemporain : exemplaire, dans les choix, l'humour et le gout corrosif de l'ensemble.





Vides, une retrospective au Centre Pompidou (organisé par Laurent Le Bon, John Armleder, Mathieu Copeland, Gustav Metzger, Mai-Thu Perret et Clive Phillpot) un grand moment d'érotisme où chaque micro parcelle de l'espace devenait un événement plastique et sensoriel.



We would like to thank (again) the curators who wish to remain anonymous à la Galerie Anne Barraut. Un principe d'anonymat raté mais un espace cubiste et polyfocal exacerbé où je découvre vraiment le travail de Sarah Tritz, ludique, gourmand et malicieux et celui de Peggy Franck, sans oublier la magnifique performance de Jochen Dehn et les autres pièces qui s'inscrivent parfaitement dans ce labyrinthe au point de perdre la signature des artistes.



Scène, du collectif le Bureau/ à la Maison Populaire de Montreuil Mira Phalaina : Une scénographie claire et dilatée où les oeuvres se mettent à jouer. Lle spectateur se retrouve sur une scène au milieu d'un décor, de personnage, d'oeuvres mouvantes et doubles.


Collatéral au Confort Moderne de Poitiers (Commissaire Yann Chevalier). Une Exposition de pratiques minimales et dandy sur l'image, le pop et sa réalité abstraite. Une leçon pour tous.



Les meilleures expositions personnelles

Ryan Gander, it's a right Heath Robinson affair (a stuttering exhibition in two parts) à la Kadist art Foundation & GB Agency : voir mes posts ici et ici.



Jean-Luc Moulène, Ce que j'ai, à la Galerie Crousel. Ca glisse très finement entre volume, fragment et image, un maître de l'érotisme du regard. Sec, tendre, comique et lucide.




Les meilleures expositions d'art moderne et ancien


Giorgio De Chirico, la fabrique des rèves, au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris : incontestablement l'événement de l'année pour moi, la confirmation de la théatralité de l'art, en plus de la réconcilation entre amour des images et critique sans pitié des images mais aussi ouverture sur l'identité (multiple) de l'artiste et sa capacité (liberté) à voyager dans le(s) temps et les styles.




Le bijou d'avant-garde, jean Desprès et les bijoutiers modernes, au Musée des Arts Décoratifs : une leçon sur la façon de concentrer autant d'art et de sensations sur une si petite surface.




Picasso / Manet, le déjeuner sur l'herbe au
Musée d'Orsay. Ou comment transcoder une image pour en fabriquer d'autre : travail de la mémoire et de la main, ensemble.



+ un Nota Bene de dernière minute : La Subversion des images, au Centre Pompidou, pour le plaisir de revoir les photos de Dali, Magritte, Man Ray, Boiffard et de découvrir mieux Georges Hugnet, Max Servais, les cahiers collages de Georges Sadoul, Juan Crisóstomo Méndez Avalos, Léo Malet, J Styrsky, Claude Cahun, Peter Rose Pulham, Georges Allié etc ... quand l'art traite du sexe, des sciences, des corps, de l'image, des médias, avec joie et sans peur : du pain sur la planche ...

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